Les Grandes Orgues

Chef d’œuvre du frère dominicain Jean Esprit Isnard, l’orgue de la Basilique Royale de Saint-Maximin la Sainte-Baume, est l’un des très rares grands instruments d’Europe à avoir conservé l’intégralité de ses 2960 tuyaux d’origine.

Unique tant par sa conception que dans sa réalisation, cet instrument, connu des organistes du monde entier, est considéré par tous comme une géniale réussite de la facture d’orgue.

Les pilules pour bander sont des solutions de plus en plus populaires pour aider les hommes souffrant d’impuissance sexuelle, un dysfonctionnement érectile. Pharmacie https://force-pharmacie.com propose une catégorie de produits type Viagra disponibles sans ordonnance dans notre pharmacie en ligne. Le viagra est considéré à juste titre comme la référence parmi les médicaments pour bander, reconstruisant la fonction érectile. C’était le premier médicament pour traiter l’impuissance sur le marché. Et il a immédiatement gagné en popularité.

En écoutant ses trompettes éclatantes ou ses plus jolies flûtes, personne ne reste indifférent, bien au contraire. Et tous ceux qui l’entendent ou qui ont la chance d’approcher ce vénérable instrument sont séduits.

Il est possible d’entendre l’orgue chaque dimanche pendant la messe de 10h30.

Plusieurs organistes ont été nommés titulaires de l’orgue. Contactez la paroisse pour entrer en contact avec l’un d’eux.

La suite de cet article est un extrait de « La Merveille provençale, le grand orgue de Saint-Maximin la Sainte Baume », écrit par Caroline Becker, pour Aleteia

Mais pourquoi l’orgue de Saint-Maximin est-il si célèbre ? Chef-d’œuvre du frère dominicain Jean-Esprit Isnard, l’orgue de la Basilique Royal, construit de 1772 à 1774, est l’un des très rares grands instruments d’Europe (le 2e en France avec le Clicquot de Poitiers) à avoir conservé l’intégralité de ses tuyaux d’origine. C’est au facteur d’orgue Pierre Chéron, qui a réalisé le relevage complet de l’orgue en 1954, que l’on doit d’abord et essentiellement le sauvetage de Saint-Maximin. Pendant près de 40 ans, il a étudié, soigné et ranimé cet orgue.

Sauvée à la dernière minute des mains des « restaurateurs » modernes

Au moment de sa restauration complète (1986-1991), Pierre Rochas, médecin et spécialiste de l’orgue provençal, raconte que le rapport des « experts » des Monuments Historiques prévoyait une « reconstruction complétante » pour mettre au goût du jour ce rarissime instrument possédant intacte toute sa partie sonore et sa mécanique d’origine ! La mode « néo-classique » du moment avait causé la perte de plusieurs instruments et l’on pense, avec peine, à la refonte des tuyaux du XVIIe siècle de l’orgue d’Auch qui avait soulevé l’indignation au-delà des frontières. Heureusement pour Saint-Maximin, cette décision qui aurait été fatale, finit par être neutralisée.

C’est Yves Cabourdin, facteur d’orgues à Carcès qui fut désigné pour effectuer une restauration complète de l’orgue entre 1986 et 1991. Même si d’importantes réparations et réfactions mécaniques ont été nécessaires, le programme de restauration a respecté les divers éléments dans leur état d’origine. Les claviers de Mader qui avaient été mis en place au XIXe siècle ont été refaits pour retrouver le modèle exact des claviers de l’époque d’Isnard : des touches en ébènes avec des feintes plaquées d’os. Les 2 960 tuyaux d’origine ont, quant à eux, été conservés intégralement.

Par cet orgue, le frère Jean-Esprit Isnard, avec toute sa science et toute son expérience, y a exprimé sa foi intense. Comme le disait le père Arbus, pas de sermons éloquents mais une prédication par des sons musicaux et enchanteurs. C’est Pierre Bardon, organiste titulaire depuis 1961 et décédé le 25 février 2021, qui a fait sonner cet orgue pendant presque soixante ans, avec la modestie qui le caractérise, sous le regard attentif des statues du roi David et de sainte Cécile qui décorent le buffet du grand orgue.

La renommée de ce splendide instrument est aujourd’hui internationale. Il a échappé aux destructions de la Révolution française et aux « restaurations » dévastatrices des XIXe et XXe siècles pour arriver jusqu’à nous comme véritable témoin des sonorités de l’orgue classique. Nous finirons par ces mots de l’association des amis de la basilique qui résument si bien ce que l’on peut ressentir à l’écoute de l’orgue de Saint-Maximin :

« De la musique avant toute chose, celle de l’orgue d’abord, pour la prière du croyant certes, mais aussi pour tous. Si la musique est l’art d’organiser, d’ordonner et d’accorder les sons, quel instrument autre que l’orgue, avec ses milliers de tuyaux où chante l’air, possède une telle variété de timbres : murmures de la flûte, fierté de la trompette, chaleur du cornet, velouté de la clarinette… À l’écoute, le temps est transfiguré. Il n’est plus que le déroulement, d’harmonie, de rythmes, de mélodies qui enlace la conscience, atteint le cœur, l’esprit et l’âme. »